1. |
Dans le nuage d'ondes
03:25
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VERSE 1
Je n'ai nulle part où aller
j'ai pourtant essayé
souvent retourné sur mes pas
je ne sais rien faire de mes mains
que les caresses, les étreintes
tans pis je ferai des dégâts
encore des traits sur la carte
des calculs, des dessins
mais aucun point de départ
les explorateurs sont revenus
ils ont monnayé leurs aventures
je ne sais rien vendre non plus
à croire que l'espoir fait rire
que je serai l'exploit
que rien n'est impossible
qu'il suffirait d'y voir
dans le nuage d'ondes
dans les mondes qui se croisent
ce n'est pas qu'on se trompe
mais que l'on comprend trop tard
VERSE 2
je n’ai jamais su où j’allais, non
guidé par le souffle et l’affectivité
des frissons jusqu’au cou je l'ai trouvé, là
au moment où je ne l'attendais plus
emporté sur un fleuve inépuisable
peu importe, ce que les autres peuvent penser
obnubilé, je suis devenu bizarre
devant les promesses d’une solitude peuplée
je m'en vais parmi les âmes errantes
observé par les caméras de surveillance
vêtu de mon obsolescence
je me fraye un chemin entre les branches
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2. |
Insulaire
04:04
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VERSE 1
j'ai entendu l'alarme sonner
j'ai soulevé les draps
déjà l'écran me glisse des doigts
j'ai pris ma place dans les chiffres
j'ai surmonté, tombé par terre
j'ai pris un coup sur le nez j'ai vu le sang
les yeux fermés pour sentir l'air
j'ai pris la route, contre le vent
je me fonds dans l'ensemble
dans un champ de langueur
un train sans voyageur
passe sans s'arrêter
on garde tout pour soit
on ne se parle pas
silencieux sous les masques
VERSE 2
enfermé chez soit
pour combien de temps ?
j'en demande encore
réveillez-moi
reconstruire, autrement
pincer les cordes, encore une fois
le terrain me porte
je ne peux plus fuir
la coupe est d'or
comment lui plaire ?
Sculpter sans cesse
surprendre l'amour
suspendre le reste
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3. |
L'oubli de l'aurore
02:43
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Je l'ai vu, elle.
Elle a craqué l'allumette,
le bleu éphémère de la flamme,
les pieds dans l'eau glacée rougis,
et dans sa main le coquillage percé.
Elles ont sauté trop loin
le poids du corps sur le sable
qui craque.
Nous avons marché le long
longé le brun sombre du récif
le miroir de l'eau en creux
et le lichen, encore, le jaune.
L'algue s'accroche à la roche
elle le regard noir, le sable collé aux jambes
dans l'attente infini d'un absent disparu.
Entre les pierres le turquoise et le pourpre
se mêlent
paysage miniature d'un horizon trop court.
Devant, l'eau trouble des tourbillons rosés,
elle est cachée derrière.
Effacés, il ne reste que le vert lisse au centre.
Elle a regardé devant, elle non.
Le mur était trop grand
et le ciel trop haut.
Il a plu sur la mer.
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4. |
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La marée est montée, je ne peux revenir sur mes pas
tu es parti sans prévenir, en esprit je t’emmène avec moi
des ombres sur le quai, peu à peu la lumière changea
et si la nuit s'éternise
La lune est belle,
la lune est belle,
la lune est belle,
belle
le cycle des marées, les empreintes effacées
ils se sont déplacés les rochers qu'on pensait ancrés x2
la marée est montée, je ne peux revenir sur mes pas,
tu es parti sans prévenir, c'est ainsi que pousse l'herbe d'oubli,
et si la nuit s'éternise
La lune est belle,
la lune est belle,
la lune est belle,
belle
La lune est belle,
la lune est belle,
si belle
[Guilhèm]
Je n'ai pas lu le manuel, j'aurais peut-être dû
ici bas tout se paye mais ta monnaie j'en ai presque plus
ah si mes choix étaient rationnel, ah si mes choix étaient rationnel
ce soir je repars à pieds, deux chemins ne se croisent pas si ils sont parallèles
nos défauts ont pris de l'âge, depuis le rivage j'observe les ravages
quand je me sens ivre, je me sens vivre, alors qu'elle me tue la tise
ah si mes choix étaient rationnel
mon amour on finira séparé la lune est belle ce soir est parfait
La lune est belle,
la lune est belle,
la lune est belle,
belle
La lune est belle,
la lune est belle,
la lune est belle,
si belle
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5. |
L'aurore partagée
03:46
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Gelatine Turner – L'aurore partagée
à l'arrière de la voiture
je suis bien entouré
derrière la vitre fermée
je vis de nombreuses aventures
sur l'autoroute de l'exil
les paysages défilent
la radio grésille
et chacun s'y résigne
dans l'appartement vide
une nouvelle chambre passagère
depuis les lits superposés
l'aurore partagée
je serai avec vous,
peu importe où l'on va
sur les chemins en pentes
et les chemins de croix
je serais avec vous,
peu importe où je vais
car tout ce que je vois
je l'emporte avec moi
un navire d'enfant vogue sur l'eau transparente
les trésors se partagent en quartier
d'un même effort
on surf les vagues, grimpe les escaliers
sur les clichés, l'aurore partagée,
des tas d'objets et des cailloux ramassés
jetés en l'air pour ne pas retomber
recommencer mais jamais renoncer
je serai avec vous,
peu importe où l'on va
sur les chemins en pentes
et les chemins de croix
je serais avec vous
peut importe où je vais
car tout ce que je vois
je l'emporte avec moi
à l'arrière de la voiture
je suis bien entouré
derrière la vitre fermée
je vis de nombreuses aventures
sur l'autoroute de l'exil
les paysages défilent
la radio qui grésille
et chacun s'y résigne
les cadres détachés
laissent des traces derrière eux
la porte s'est refermée
nous sommes resté silencieux
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6. |
Enfoui
03:49
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Enfoui dans un coin isolé
enfoui et plus jamais déterré
enfoui pour ne pas avoir à l'admettre
enfoui et retourner à la fête
enfui je suis partie sans chercher
enfoui je n'ai pas su comprendre
j'ai voulu m'enfuir c'était trop dur de l'entendre
j'ai préféré l'enfouir sous les années tendres
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7. |
L'aube indécise
03:36
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J'entends
Comme un battement
mais rien ne semble
être en mouvement
J'ai attendu, sur la barque
que la houle, s'atténue
sous l'orage
ou dans la brume
je me demande
où es-tu ?
Es tu dans l'aube,
l'aube indécise
qui sur la rive
arrive enfin
dans toutes ces choses
qui nous entourent
quand tout retour
est impossible
dans les histoires chuchotées par les pierres ?
dans les yeux ouverts et aveugles de l'homme
dans le frémissement des ondes invisibles
dans cet étrange et charmante sensation de vide
dans la lumière qui change à chaque instant
je t'attends
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8. |
Ensemble
03:38
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dans la nuit semée d'astres
tout semblait corréler
entre ennui modéré
et gaieté générale
les cheveux épars
les cœurs dépareillés
chaque jour on rejoue l'amitié
le désir impudent
l'horizon brusqué
dans la nuit semé d'astres
tout sembler corréler
le chant dans la forêt défoule
l'écran brille dans la fumée des chambres
des poubelles enflammées dans les mouvements de foules
partage de plan c'est la monnaie d'échange
c'est l'amour qu'on ressent dans les douleurs au ventre
c'est un coup sur le nez qui fait couler le sang
un nihilisme naissant sur un manque de sens
et puisqu'on se ressemble on est toujours ensemble
x2
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9. |
Fortuna
03:00
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10. |
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Assiégé de pensés protégé par la fumée
je voudrais tout garder pour bâtir un palais
mais je ne trouve pas les mots, les serpents emmêlés
je préfère voir venir, au dessus de la mêlée
j'y ai pensé sans vraiment cesser, je l'ai retourné dans tout les sens
effrité, épluché, un touché à défendre
j'y ai pensé sans vraiment cesser,
je l'ai retourné dans tout les sens
une présence partielle, un silence bouillonnant
importé, en partie sans comprendre, le calme est étanche
l'enclume qui écrase le torse, l'esprit infidèle dans ses farces
étouffé comme piégé dans la nasse, comment ne pas perdre la face ?
je ne trouve pas les mots
les mots
les serpents emmêlés
je ne trouve pas les mots
les mots
au-dessus de la mêlée
je n'ai pas su trouver les mots justes
je n'ai pas su l'aider
j'aurais voulu briser leurs certitudes
je suis resté figé
je n'ai pas l'éloquence,
mais d'autres aptitudes
si ils ont l'arrogance,
moi j'aurais l'altitude
je ne trouve pas les mots
les mots
les serpents emmêlés
je ne trouve pas les mots
les mots
au-dessus de la mêlée
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